mercredi 3 avril 2013

Les Rougon-Macquart : Au bonheur des dames, critique par Chloé Deparis.


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Au Bonheur des Dames de Zola (1883)  (édition de référence chez Folio classique, prix 4€50)


              Onzième livre du cycle des Rougon-Macquart de Zola, Au Bonheur des Dames, écrit en 1883, retrace la « naissance » du nouveau commerce parisien, des magasins modernes et notamment celle du « Bonheur des Dames », une boutique de nouveautés dirigée par Octave Mouret (que l’on retrouve dans Pot-Bouille). Véritable temple dédié aux femmes, ce magasin met en vente avec des techniques révolutionnaires tout ce que la gent féminine peut acheter dans les années 1860. Mouret créé ainsi des mises en scène colorées où s’amoncellent les articles et se réserve la vente de certains tissus. Toutefois les conditions de travail y sont exécrables et le personnel est soumis à une pression quotidienne. Par ailleurs l’extension rapide du magasin cause la mort lente des petits commerces et la multiplication des spéculations immobilières.

Denise, orpheline de vingt ans, arrive de province avec ses deux frères dans cette immense machine et essaye d’y survivre malgré sa pauvreté et l’antipathie des autres vendeurs. Elle doit alors faire face à la misère, mais aussi à l’amour que lui porte Octave Mouret, son patron, et à la haine des amantes de celui-ci.

                                                                                              Publié le 16/01/2013 par Deparis Chloé dans Livres
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104 Commentaires sur « Au Bonheur des Dames » :
Note :
 

Je trouve ce livre passionnant et particulièrement saisissant. En effet il permet de découvrir l’apparition de l’ancêtre du commerce de nos jours, de nos magasins actuels et de comprendre le développement et la modernisation de la ville de Paris. De plus il introduit le récit dans les salons de la classe bourgeoise (chez Mme Desforges) mais aussi dans la misère de la classe ouvrière (avec la misère des petits commerçants). Ainsi Zola ne fait pas que l’éloge du « Bonheur », il se montre aussi critique et met en avant les inconvénients de ce type de magasins qui causent la perte des petites boutiques de quartier. Il montre aussi les conditions très dures des employés qui doivent rester une journée entière debout sous la pression d’être renvoyé. Par ailleurs il décrit cette immense machine de manière très précise et utilise un lexique rigoureux et varié pour décrire les mises en scène et les articles (on remarque d’ailleurs que le nombre de noms de tissus et d’étoffes dépasse certainement la centaine). Il présente ainsi le modernisme nouveau et les fourmillements de Paris. Bref, j’ai adoré et je le conseille vivement J

Rédigé par Paul, le 18/01/2013, Répondre


Note :
@ Paul : Je suis tout à fait d’accord avec vous et j’ajouterais qu’outre la description du « Bonheur des Dames », Zola présente aussi l’histoire d’amour entre une jeune fille, Denise, et son patron, Octave Mouret. Cela permet de donner corps et intérêt au récit et de le rendre touchant. Par ailleurs cette histoire d’amour est une des rares des livres de Zola qui finissent « bien ».

Rédigé par ezola, le 20/01/2013, Répondre
Note :




Moi, je trouve ce livre très ennuyeux et les descriptions que tu aimes tant Paul, je les trouve trop longues et incompréhensibles. J’ai décroché du livre très vite et je n’ai pu le finir que difficilement : j’ai dû regarder le film pour mieux comprendre, même si il était lui-même assez ennuyeux. De plus je trouve Denise peu intelligente et niaise. Elle est trop gentille et se laisse marcher dessus sans répliquer. Je n’ai donc vraiment pas aimé ce livre. L

Rédigé par Kevin, le 23/01/2013, Répondre
Note :

 

Personnellement, je suis d’accord avec vous trois : j’ai certes trouvé les descriptions précises et dignes du naturaliste qu’est Zola, elles étaient aussi trop longues. De même l’histoire d’amour de Denise la rendait touchante mais sa timidité est irritante. Enfin j’ajouterais qu’il manque de l’action au récit même si l’histoire est très intéressante.

Rédigé par Fleur, le 25/01/2013, Répondre

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