BLOGY’S
Au Bonheur des Dames
d’Emile ZOLA
1865, Denise, votre
nouvelle amie découvre les joies de la vie parisienne
|
Grâce au Bonheur
des Dames, chassez ces idées reçues, ouvrez votre esprit à l’air non pollué du
Second Empire, découvrez Denise la vendeuse blonde qui fait des envieuses au
rayon confection et suivez ses
péripéties trépidantes dans un grand magasin (ancêtre de nos Galeries Lafayette
préférées).
Au Bonheur des
Dames est bien un roman, oui oui oui,
écrit par Emile Zola, un des grands auteurs du naturalisme. Votre mère
vous dira qu’il est principalement connu
pour son ensemble de livres : Les
Rougons-Macquart, dans lesquels il dépeint la société française sous le
Second Empire. Votre père vous dira qu’il est aussi connu pour son engagement
dans L’Affaire Dreyfus.
Jeune paysanne
très naïve, Denise Baudu, arrive en
ville suite à la mort de ses parents pour travailler dans la boutique de son
oncle...et oui, une orpheline de plus !
Votre petit cœur sensible est déjà tout retourné, je vous connais bien…
Apres la
faillite de celui-ci, elle est alors embauchée dans le magasin d’Octave Mouret,
Au Bonheur des Dames, et se retrouve entrainée dans la folie des grands
magasins (rappelez vous les vitrines de Noel quand vous étiez petites…)
Notre amie
Denise, petit à petit se révèle très courageuse….face à de vraies pestes, elle
doit s’endurcir pour survivre dans le monde hostile de la jalousie féminine. Je
ne vous en dit pas plus, mes chéries, mais tout se finira BIEN !!!!!
L’avis de Jadina, 16
ans, Tokyo :
Salut les filles, j’ai adooooooré !!!! Bon, il faut dire
que j’adore la mode française, alors là, j’étais servie !!! Plus
sérieusement, je trouve que Zola a très
bien su décrire l’arrivée des grands magasins dans la société parisienne, comme
une nouvelle alternative au petit commerce. L’atmosphère des grands magasins
est très bien dépeinte : frénésie des dépenses des clientes riches, amoncellement
de marchandises, choix illimité, vendeuses et vendeurs attentionnés. Ce livre
est aussi l’occasion pour Zola de confronter deux niveau sociaux différents :
les clientes bourgeoises fortunées et les vendeuses issues des milieux
populaires. De plus, Zola nous plonge dans un milieu professionnel
paradoxal : sous l’apparente bonne éducation des vendeurs et vendeuses se
cachent l’ambition professionnelle, la jalousie et les intrigues. J’ai apprécié
l’évolution du caractère de Denise. Au départ elle est méprisée par les autres
employés du fait de son style vestimentaire très provincial et de son caractère soumis. En outre, elle est
victime de malveillance puis prend peu à peu de l’assurance pour finir
dirigeante de son propre rayon. De plus, elle réussit à s’élever dans l’échelle
sociale sans être malhonnête et seulement grâce à son travail, prenez en de la
graine !! Enfin les péripéties amoureuses, apportent suspense et diversité
de situations. J’ai été surprise par la fin du roman : une fin heureuse,
effectivement, plutôt inattendue !
Donne ton avis : Je
le recommande : J oui J non
L’avis de Roukai, 16
ans, Dubaï :
Alors là, je ne comprends pas !!! Jadina, tu es sure que
nous avons lu le même livre ??? Franchement ? Quel âge as-tu
déjà ?? 16 ans ou 61 ??? C’est d’un ennui à mourir desséchée comme
les pages du livre ! Ta Denise est vraiment insignifiante, elle est
encombrée par ses deux imbéciles de frères, elle n’a pas un gramme de
combativité ni de fierté… parmi les dentelles qu’elle vend, c’est un vrai paillasson !!
En fait, Je suis persuadée qu’elle a séduit Mouret pour gravir les échelons de
sa société et qu’elle l’a épousé pour sa fortune !!
De plus les descriptions du magasin sont longues, répétitives et
ennuyeuses…et les tissus, gna gna gna, et les rubans, gna gna gna, et les
dentelles, gna gna gna, manquaient plus que les chaussettes et nous aurions
vraiment touché le fond…
Bye bye les filles, retournez plutôt à vos mangas !!
Donne ton avis : Je
le recommande : oui L non L
Toi aussi, ne reste pas
muette comme une quiche, donne ton avis !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire