mercredi 3 avril 2013

Les Rougon-Macquart : Au bonheur des dames, critique par Gabrielle Fritz.


BLOGY’S

Au Bonheur des Dames
d’Emile ZOLA
 
1865, Denise, votre nouvelle amie découvre les joies de la vie parisienne
  Amies lycéennes, les romans en costumes vous défrisent…l’idée de passer deux heures sur l’histoire d’une jeune paysanne vous fait perdre votre calme… votre vernis à ongle se craquèle à l’idée de tourner les pages d’une sempiternelle romance contrariée de 504 pages…

Grâce au Bonheur des Dames, chassez ces idées reçues, ouvrez votre esprit à l’air non pollué du Second Empire, découvrez Denise la vendeuse blonde qui fait des envieuses au rayon  confection et suivez ses péripéties trépidantes dans un grand magasin (ancêtre de nos Galeries Lafayette préférées).

Au Bonheur des Dames est bien un roman, oui oui oui,  écrit par Emile Zola, un des grands auteurs du naturalisme. Votre mère vous dira qu’il  est principalement connu pour  son ensemble de livres : Les Rougons-Macquart, dans lesquels il dépeint la société française sous le Second Empire. Votre père vous dira qu’il est aussi connu pour son engagement dans L’Affaire Dreyfus.

Jeune paysanne très naïve, Denise Baudu,  arrive en ville suite à la mort de ses parents pour travailler dans la boutique de son oncle...et oui, une orpheline de plus !  Votre petit cœur sensible est déjà tout retourné, je vous connais bien…

Apres la faillite de celui-ci, elle est alors embauchée dans le magasin d’Octave Mouret, Au Bonheur des Dames, et se retrouve entrainée dans la folie des grands magasins (rappelez vous les vitrines de Noel quand vous étiez petites…)

Notre amie Denise, petit à petit se révèle très courageuse….face à de vraies pestes, elle doit s’endurcir pour survivre dans le monde hostile de la jalousie féminine. Je ne vous en dit pas plus, mes chéries, mais tout se finira  BIEN !!!!!

 
 
L’avis de Jadina, 16 ans, Tokyo :

Salut les filles, j’ai adooooooré !!!! Bon, il faut dire que j’adore la mode française, alors là, j’étais servie !!! Plus sérieusement,  je trouve que Zola a très bien su décrire l’arrivée des grands magasins dans la société parisienne, comme une nouvelle alternative au petit commerce. L’atmosphère des grands magasins est très bien dépeinte : frénésie des dépenses des clientes riches, amoncellement de marchandises, choix illimité, vendeuses et vendeurs attentionnés. Ce livre est aussi l’occasion pour Zola de confronter deux niveau sociaux différents : les clientes bourgeoises fortunées et les vendeuses issues des milieux populaires. De plus, Zola nous plonge dans un milieu professionnel paradoxal : sous l’apparente bonne éducation des vendeurs et vendeuses se cachent l’ambition professionnelle, la jalousie et les intrigues. J’ai apprécié l’évolution du caractère de Denise. Au départ elle est méprisée par les autres employés du fait de son style vestimentaire très provincial et  de son caractère soumis. En outre, elle est victime de malveillance puis prend peu à peu de l’assurance pour finir dirigeante de son propre rayon. De plus, elle réussit à s’élever dans l’échelle sociale sans être malhonnête et seulement grâce à son travail, prenez en de la graine !! Enfin les péripéties amoureuses, apportent suspense et diversité de situations. J’ai été surprise par la fin du roman : une fin heureuse, effectivement, plutôt inattendue !

Donne ton avis : Je le recommande :              J oui J                      non

 

L’avis de Roukai, 16 ans, Dubaï :

Alors là, je ne comprends pas !!! Jadina, tu es sure que nous avons lu le même livre ??? Franchement ? Quel âge as-tu déjà ?? 16 ans ou 61 ??? C’est d’un ennui à mourir desséchée comme les pages du livre ! Ta Denise est vraiment insignifiante, elle est encombrée par ses deux imbéciles de frères, elle n’a pas un gramme de combativité ni de fierté… parmi les dentelles qu’elle vend, c’est un vrai paillasson !! En fait, Je suis persuadée qu’elle a séduit Mouret pour gravir les échelons de sa société et qu’elle l’a épousé pour sa fortune !!

De plus les descriptions du magasin sont longues, répétitives et ennuyeuses…et les tissus, gna gna gna, et les rubans, gna gna gna, et les dentelles, gna gna gna, manquaient plus que les chaussettes et nous aurions vraiment touché le fond…

Bye bye les filles, retournez plutôt à vos mangas !!

Donne ton avis : Je le recommande :              oui                                   L non L

 

Toi aussi, ne reste pas muette comme une quiche,  donne ton avis !!!

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