mercredi 3 avril 2013

Prix Goncourt lycéen 2005 : Magnus, critique par Sacha Madar.


             Lumière sur : Magnus, prix Goncourt des lycéens.

Mercredi, 30 Janvier 2012 12:36 par Sasha MADAR.






 


    









En 2005, Sylvie Germain écrivait Magnus, la même année, ce roman reçoit le prix Goncourt des lycéens.    
                              
L'histoire de ce roman se concentre sur un unique personnage : Magnus.

Elle débute lorsque celui-ci est âgé de 10 ans. Le scénario raconté par ses parents se tient à ce que, à l'âge de cinq ans, Franz-George (tel qu'il est appelé au début du roman ) fut atteint d'une maladie; le typhus, qui aurait détruit tout en lui, y comprit sa mémoire.

Il doit alors repartir de rien, tel un nourrisson, avec l'aide de ses" parents", Clemens et Théa.
 

Tout bascule une nuit de mars où  la famille décide de quitter leur domicile et de fuir quelque chose qui est inconnu aux yeux de Magnus. C'est ce quelque chose qui amènera Magnus à haïr ses "parents" par la suite.

Clemens lui, par pour le Mexique, mais y meurt. Théa, bouleversé par cette nouvelle, meurt par la suite.

Magnus, encore plus dans sa solitude que jamais, condamné une fois de plus à repartir de rien, rejoint la famille du frère de Théa : les Schmalker,  à Londres, où il y sera éduqué.

En montrant une grande passion pour les langues étrangères ( et surtout pour l'espagnol ), Magnus décide, à l'âge de 18 ans,  de partir  pour le Mexique, sur les traces de son père, décédé à Veracruz  A cette ville là, il y fait la connaissance d'une femme nommée May. Il se lie alors d'un amour fou à cette femme. Il décide alors  de fermer les yeux sur son passé, et de vivre son présent avec elle, aux Etats-Unis.

 

                Après 10 ans passé auprès de May, celle-ci décède de la même maladie que son père, Celle qui lui avait alors ouvert l'horizon et l'avait remis en chemin dans le sens du futur vient de disparaître. Derechef, Magnus doit repartir de zéro, mais un zéro cette fois lesté de souvenirs très denses.

Après 12 ans passés sur ce continent, il revient à Londres et retrouve Peggy Bell, une amie d'enfance. Il devient son précepteur mais celle-ci par à Vienne très peu de temps après.

Deux ans plus tard, ils reprennent contact et  tombent amoureux l'un de l'autre. Ils vivent maintenant à Vienne, et décident de partir s'installer à Rome. La veille du départ, alors qu'ils se trouvent dans un restaurant pour fêté leur fiançailles, Magnus entend et reconnaît la voix de son "père", ou plutôt du criminel nazi qu'il a connu. Ce dernier qu'il croyait mort se trouve assis à quelque tables non loin de lui. Sous forme d'une boulette de papier Magnus lui transmet un message. Le criminel nazi prend peur, et alors que le couple se trouve devant leur maison, Clemens les percute volontairement. Peggy y perdra la vie, tandis que Magnus deviendra handicapé. Clemens se suicidera par la suite.

Frappé par la maladie de la perte de tout ce qui lui et chère et rongé de remord et d'impuissances, Magnus quitte Vienne. Il cherche dorénavant un endroit calme et paisible.

Il s'installe en France dans une campagne, où il y fait la connaissance d'un moine à l'esprit très sage. Celui-ci meurt. Magnus ne tarde pas à s'en aller lui aussi.  Il part rejoindre May, Peggy et Lothar.
 
 

http://www.albin-michel.fr/Magnus-EAN=9782226167347
 
 
Ce livre m'a beaucoup intéressé !!
La dualité entre le ton employé et la cruauté des évènements donne une douceur au livre et même un aspect spirituelle qui m'a particulièrement émue. Ce livre est très différent de la plupart des évènements s'étant passé durant cette période. Il est donc très original par rapport à la période qu'il traite, et c'est de là qu'il tire son argument.
Je comprends maintenant pourquoi on lui a donné le prix Goncourt. A lire absolument sans plus attendre ! Bravo à l'auteur !
 
 
Je ne partage pas ton opinion je n'ai rien trouvé "d'original" dans ce livre. C'est ce que tu apprécie que je trouve particulièrement choquant. Le fait qu'il montre une autre façade de la seconde guerre mondiale m'a frappé. Montrer autre chose que ce que l'on sait de cette période, c'est travestir la réalité. Je vais peut-être un peu loin mais je suis dépassé par ce genre de propos qui viennent rajouté une couche par dessus un livre qui n'est rien d'autre qu'un mensonge
 
 

Pourquoi dis tu cela ? je suis pas d'accord avec ton analyse. Ce n'est pas parce qu'on parle d'autre chose que la shoah,  que le livre doit atterrir directement dans les oubliettes ! En plus, il ne fait en aucun cas honte à la façade tragique de cette période, bien au contraire, il brode une toute autre histoire sur un jeune homme qui a peut-être connu un sort équivalent à certains juifs.

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