Les Rougon-Macquart : Germinal, critique par Basile Fornara.

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Zola et les Rougons-Macquart

Germinal

Publié le 27 Janvier 2013

        Il y a maintenant une semaine, j’ai eu l’heureuse surprise de retrouver dans un coin poussiéreux de ma bibliothèque, un livre qui m’a tant fait souffrir au lycée : Germinal. Maintenant âgé de 35 ans, j’ai décidé de relire ce chef-d’œuvre de la littérature française avec la maturité dont j’étais dépourvu quand j’avais 15 ans.

      

            Pour ce qui ne connaisse pas ce fameux ouvrage rédigé par le talentueux journaliste, Germinal est un roman traitant des conditions de travail dans les mines. Son personnage principal, Etienne Lantier, recherche un travail et se fait embaucher aux mines de Montsou. Il se lie d’amitié avec ses collèges, la famille Maheu, et tout particulièrement avec la jeune Catherine dont il tombe amoureux. Etienne s'intègre vite parmi le peuple des mineurs. Il est révolté par l'injustice qu'il découvre et par les conditions de vie des mineurs. Il propage assez rapidement des idées révolutionnaires et s’impose comme le chef de la révolte.

En décrivant la rencontre d'Etienne Lantier avec les Maheu, Zola ne nous raconte pas que l'histoire d'une grève, il nous raconte bien plus. D'une part, dans la ligne des Rougons-Macquart et de son œuvre réaliste, il nous décrit le mode de vie des familles minières de cette époque, la pauvreté, la précarité, les enfants qui travaillent. Grace à l’important travail de recherche fourni, Zola nous dépeint la société minière de l’époque, l’oppression par les riches, les idées de révoltes naissantes…

J’ai pris beaucoup de plaisir à relire ce livre, plus encore que d’autres faisant partis des Rougons-Macquart. Même si l’aspect « pavé » du livre peut en rebuter quelques uns, il ne faut pas s’attarder sur l’aspect du livre, mais plus sur son contenu.

Rédigé par Cléante77

2 commentaires à Germinal

 

1.      Mon professeur de français nous oblige à lire ce livre mais je le trouve très ennuyeux, l’action peine à progresser. Les détails sont trop présents, il y a tout le temps des descriptions interminables… Il faut attendre environ la moitié du roman avant que la révolte débute.

Rédigé par Harpagon94, le 28 Janvier à 18h34

2.      Tu ne comprends pas encore la beauté de ce livre. Le but de Zola ; qui est un important membre du mouvement réaliste, il faut le rappeler ; est de nous décrire précisément cet univers si particulier, si unique que celui des mines. Très peu d’écrivain ont écrit des livres à ce sujet. Si ces « descriptions interminables » comme tu dis, n’étais pas là, ce livre n’aurait plus raison d’exister, de faire parti des Rougons-Macquart.

Rédigé par Nana, le 28 Janvier à 19h03